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ÉCORCES

Géographie intime de deux peaux

 

Création septembre 2023 

Découvrez le Teaser d'ECORCES

(La captation complète du spectacle sur simple demande.)

crédit photo : Denis Leonhardt

Ecorces Présentation

ÉCORCES

Géographie intime de deux peaux
 

TOUT PUBLIC à partir de 13 ans

Public scolaire à partir du collège - 4ème

SI NOS PEAUX PARLAIENT, COMMENT SE RACONTERAIENT-ELLES ?
ONT-ELLES UNE MÉMOIRE ?
LES PEAUX ONT-ELLES LEUR PROPRE PERSONNALITÉ ?

Écorces. c’est l’histoire de deux peaux sensitives qui se racontent :

+ ROUGE- Big Bang / « C’est là que le monde fait boum »

+ ​ATLAS / « Je suis comme un poisson pris dans la nasse »

 

Un spectacle où théâtre et corps poétiques percent les secrets de notre épiderme sensible...

«J’inspire, j’expire, j’ai toute ma surface qui s’agite, j’ai des vagues qui roulent sur mes bras, mes jambes, entre mes couches. Ecoute ce qui se chuchote sous ma surface. Regarde ce qui se laisse deviner. On peut apercevoir la carte des voyages, les chemins escarpés, les impasses ou les sommets. Toute une géographie intime. Les traversées ont été longues. Maintenant, respire. Respire et prends de l’élan pour rejoindre et habiter le monde. Laisse-toi envahir par le goût de ta nouvelle peau ».

Chacune à leur façon, elles se montrent au monde, se frottent à la terre, goûtent l’eau salée, veulent se sentir respirer, profondément. Elles se fraient un passage. Rouge et Atlas dessinent tour à tour des paysages mouvants, des tempêtes inédites, jusqu’à toucher un horizon, une ligne qui les fait se rejoindre, qui les rassemble, les met en chemin ensemble, pour la suite de la traversée.

UN ENTRE-DEUX MOUVANT
LA PEAU EST À LA FOIS INSTANCE D’OUVERTURE OU DE FERMETURE AU MONDE SELON LA VOLONTÉ DE L’INDIVIDU.
FRONTIÈRE SYMBOLIQUE ENTRE LE DEDANS ET LE DEHORS,
ENTRE L’EXTÉRIEUR ET L’INTÉRIEUR, ENTRE SOI ET LES AUTRES ...

Un extrait du monologue de Rouge - écriture poétique de Céline Bernard 

Rouge -

Il pleut ? C’est ça il pleut ? Ça y est je le sens

J’ai/ toute ma surface/ j’ai la surface qui palpite/
on dirait/ une flaque qui s’agite/ gouttes légères
qui rebondissent/ une pluie légère d’été/ je/
la pluie je peux la sentir/ j’ai ça en moi/ j’ai ça la pluie légère d’été/

l’averse de printemps/ la bourrasque de l’hiver/ toutes/

inscrites dans mes plis/ leur martèlement et leurs rythmes/

ça vient de là/ je veux dire/ ça vient de loin/ l’enfance et les pluies
qui bourdonnent/ et moi sous la pluie/ et toute/

 

Allez allez         Relève-toi
 

Ça glisse/ la pluie glisse sur moi/ ça miroite avec le soleil/
nettoie les plaies mal refermées/ lave mon cœur

À nu maintenant

Il faut recoudre

Déplier

Défroisser

Centimètre par centimètre

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PEAU_Distrib

DISTRIBUTION

Idée originale, scénographie, mise en scène : Claudia Pellarin-Raveau

"Ma peau joue au caméléon, elle a des couleurs différentes en fonction des territoires de mon corps. Ici peau tannée caramélisée qui sent l’Italie, là ! blancheur de lait, ici rougeur incontrôlée, parfois grains de beauté regroupés qui dessinent des formes constellées,… tous ces bouts de moi, sont profondément tout moi. Ma vie est écrite, enveloppée du vent doux, arrosée de pluie, emportée par la tempête. Oh et puis aussi, ça ne m'a jamais quitter : j’adore en rajouter, tâches de couleurs quand je peins et dessine des symboles sur mes mains. Rien oublier.»

 

Texte original, dramaturgie : Céline Bernard

« J’ai la peau plutôt blanche. Même très blanche sur certaines parties du corps. Une peau qui réagit facilement. Ainsi les mots qui parfois n’arrivent pas à franchir mes lèvres peuvent se lire sur ma peau, en particulier ceux de la colère ou de l’angoisse, qui font plaques rouges ou
constellations sur mes joues et ma gorge. Dans ces cas-là, ce que ma tête ne veut pas dire, c’est ma peau qui le dit pour moi, qui prend le relais et charrie mes tremblements, comme de petits volcans à la surface. Ma peau parle souvent pour moi. »

Jeu : 

Magalie Ehlinger

« Je commence avec un point vif et noir au-dessus de la bouche. Un grain. Une mouche comme on dit. C'est assez clair, assez simple pour me dire en langage des signes. Non loin, je suis un art brut, radical, ondulée en sillon qui prend son temps. Pour qu'on arrête de me prendre pour une enfant pour qu'on me prenne au sérieux peut-être. Un éclair lent. Une marque saturnale comme si l'astre avait déposé ses anneaux dans l'argile pour dire quelque-chose qu'on ne comprend qu'avec la patience. Un volcan parfois apparaît sous moi pour brûler en pluie de pommettes en lit veineux comme un orage sous un linge. C'est quand je suis rouge partout. Souvent. Quand je regarde bien, et que je suis rouge. Pour mettre de l'air je mute en virgule blanche, en entrelacements savants ; je suis une mélopée vague sur les hanches. C'est quand je bois du vin. La vie ici règne et laisse sa trace là où cela lui chante. La vie, si d'aventure on l'oublie. On saura qu'hier est passé par là et que demain n'est pas si loin.»

 

Grégory Morin 

« Ma peau est une carapace plus ou moins épaisse, armure à trous, elle éponge quand elle est à l’écoute de tout ce qui l’environne, elle protège quand elle est peau-made, elle reçoit, elle frissonne lorsqu’elle est émue, elle brûle quand elle est peau de feu. Ma peau subit une belle mue avec ECORCES et ce n’est que le début ! »


Musique originale : Denis Leonhardt

"Elle est douce, sauvage, élastique. M'enveloppe et me protège. Toujours à l'affut, elle hume, guette et se tend. Se tanne avec le tempsC'est mon radar sensible et sensuel. 
Ma peau essentielle."

Chant, voix en langue géorgienne : Tibi (compagnon d'Emmaüs, Scherwiller)


Création lumière, régie son et lumière : Chris Caridi

Création voûte céleste et affiche : Sherley Freudenreich

"Ma peau est blanche, et rose, et parsemée de tâches de rousseurs oranges. Elle est souvent mouchetée par la peinture, par des couleurs très variées. Pour le spectacle Ecorces, ma peau est une joyeuse constellation de bleu."

Production :

Artenréel #1 / Cie Les Yeux comme des Hublots

Soutiens :

Maison des Arts, Lingolsheim

EMMACULTURE – Emmaüs Scherwiller (emmaus-scherwiller.fr)

Médiathèque de Rosheim
 

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à l'issue de la représentation, possibilité de mettre en place une RENCONTRE INTERACTIVE

"MARQUER SON CORPS"

avec THIERRY GOGUEL D’ALLONDANS

Anthropologue et éducateur spécialisé retraité de l’enseignement supérieur, chercheur associé à l’Institut des études culturelles/Institute for Cultural Studies.

LE CORPS, ENVELOPPE CHARNELLE, DESSINE, À FLEUR DE PEAU, UNE PREMIÈRE PRÉSENTATION DE SOI.
C’EST PAR LUI QUE NOUS SOMMES D’ABORD RECONNUS PAR LES AUTRES.

 

S’il n’est, dans une représentation du Monde, qu’une partie d’un grand tout, il est déjà entretenu et dépendant de ce Tout. S’il est prêté, le temps d’une vie par un grand Autre, il convient alors d’en prendre soin selon les règles. Mais s’il est, notamment pour les espaces de la modernité avancée, totalement l’essence même du sujet, il peut alors se transformer au gré de celui-ci. Nous verrons, à partir de ces premières observations, que selon les cultures, les religions, les environnements sociaux, les histoires personnelles, le corps, dans son ensemble ou partiellement, peut être investi, soigné, malmené, identifié, caché, montré, marqué, agrémenté, modifié, transformé… un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout.

Conférence
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RECOLTE D'HISTOIRES +
LECTURE "Je t'ai dans la peau"

 

Des actions complémentaires qui nourrissent l'axe privilégié de notre recherche artistique, qui est celui de s'orienter sur les relations complexes que nous entretenons avec notre Corps ; lieu intime et d’identité mais aussi espace régi par des normes sociales et culturelles, mais « Corps poétique » assurément.

Cette action peut être imaginer en amont ou en aval du spectacle ECORCES
ou de la performance AIMANTS

Tout public, à partir de 14 ans

 

Caressez l'image pour en savoir +

Lecture JETAIDANSLAPEAU
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